Le village de Ban Phung, un chef d'oeuvre de la nature

Le village de Phung – une destination incontournable à découvrir une fois absolument !

La commune de Bn Phùng du district de Hoang Su Phi est un des lieux favoris des jeunes amant à découvrir la région du Nord au Vietnam. Cette commune se situe à côté de la frontière de Vietnam- Chine, sa superficie est de 17,04 km². À partir de Tan Quang pour y arriver, il faut traverser des petits cols de montagne environ de 30km.

Cette commune est divisée en des villages : Phung Ca, Lung Cau, To Meo, Na Leng, Cum Pu, Pu Mo, Na Pha, Thong Nhat. Parmi eux, le village culture – tourisme de Na Leng se trouve sur les pentes de la chaîne de montagnes légendaire de Gia Long avec des immenses rizières en terrasses. Son terrain est relativement raide, ses rizières en terrasses ont été créés par des artistes talentueuses des ethnies de La Chi (Les La Chi sont une communauté ethnique vivant dans cette commune) depuis des centaines d’années. Chaque saison, son paysage a également une caractéristique et une beauté poétique et sauvage de la montagne.

La zone du village de Na Leng est un lieux où les rizières en terrasses sont inscrites au  patrimoine national. Selon le dialecte, Na Leng signifie « un champs sec » car toute la région se trouve au milieu de la montagne où il n’y a aucune ressource de l’eau naturelle comme ruisseau, l’eau souterraine donc il faut trouver l’eau d’ailleurs ou attendre la pluie. Pourtant, avec une bonne capacité de contrôler la nature, les La Chi ont également fait leur propre création dans les travaux agricoles.

Au bout du chemin menant au siège du comité populaire, à côté du ruisseau est la zone des rizières en terrasses du bourg de Na Pha. Selon le dialecte, cela signifie « champs de pierres ».  Pourquoi ce nom ? En effet, à l’origine, cette région est couverte des collines rocheuses. Toutes les artistes talentueuses ont pris les pierres et enterré des gros rochers pour créer des champs. Depuis des siècles, les anciennes rizières en terrasses sont devenues des rizières fertiles, rendent la une vie habitants plus prospère.

Chaque année, en saison des pluies aux alentours d’avril du calendrier lunaire est la période de retour aux champs pour préparer une nouvelle culture. Et après la récolte au fin octobre, ils commencent à conduire l’eau dans les rizières pour garder l’eau aux champs.

 

Rizières en terrasses au village Phung

De fin avril à début juin. C’est la saison des pluies. Les rizières sont inondées afin de préparer le repiquage. Les rizières deviennent alors d’immenses miroirs où se reflète le ciel.

De mai à juin. C’est la période du repiquage. Le pelage des rizières neuves est encore fragile alors aussi frais au regard qu’un ruissellement de source. La couleur verte du riz remplace au fur et à mesure de la couleur rouge de la terre, donnant une image colorée. La verdure des rizières en terrasse est de plus en plus remarquable sous la lumière du soleil.

De septembre à fin octobre, au temps de récolte, les rizières jaunissent, il semble que le village soit flotté sur une mer dorée. Les grains de riz ronds et brillants, lourds, dorés en automne, les toits en pointillés parmi des rizières en terrasses nous apporte un sentiment de paix et nous arrête le désir et de se reposer. C’est aussi la période de récolte principale, le moment idéal pour contempler ces merveilles. Entre les champs dorés prêts à être récoltés, s’entremêlent des champs où une partie du riz reste encore verte.

Il n’y a pas de larges vallées semblant au village de Cao Pha ou Muong Hoa, les rizières en terrasses au village Phung se situent sur les pentes raides de la montagne. Ici, le grain de riz est plus grand et plus long que celui de Mu Cang Chai et Muong Hum, Muong Hoa. Avec le village Luoc, tous les deux villages ont les rizières en terrasses les plus hautes du Vietnam. Les rizières se repartissent sur les pentes, alternant entre les rivières, les ruisseaux et les forêts vertes. En regardant en haut, il a une beauté à la fois majestueuse et magnifique, à la fois délicate et rêveuse. Les rizières en terrasses sinueuses sont aussi fortes que les vagues de l’océane magnifiques roulées, s'élevant avec le nuage de plateaux montagneux, doux comme les courbes de la fille printemps.

Actuellement, les rizières en terrasse ne rendent que des valeurs économiques, mais elles se sont constituées des précieuses valeurs spirituelles de la communauté locale. Elles sont également un témoin éloquent de l’imagination de l’homme dans l’exploitation de la terre en altitude. Ici, les touristes ont la chance d’essayer des expériences inoubliables, de visiter des paysages pittoresques et participer aux activités culturelles, les produits culturels aux couleurs vives de la croyance attachée à l’agriculture telles que : la fête du riz nouveau, la fête de Khu Cù Tê, la cérémonie au début de la saison (on va réouvrir le grenier et choisir des premiers bons grains et commencera à les semer) … ou manger des bons plats traditionnels.

 

Le tissage des ethnies de La Chi

En fin octobre, quand la saison de récolte du riz a fini, les femmes de La Chi recommence à coudre des vêtements traditionnels. Elles font des bobines de fils de coton d’environ 30 cm, ensuite commencent à tisser. Tout le tissu blanc après avoir terminé le tissage qui continuera à teindre l’indigo. Puis, le tissu sera séché sur des poteaux en bambou sur le porche.

La plupart des femmes de La Chi connaissent comment tisser, elles n’achètent pas du tissu d’autres ethnies pour coudre leurs vêtements. Elles n’utilisent non plus également la machine à coudre. Dès leur plus jeune âge, on leur a appris que la maîtrise des techniques de tissage est le critère le plus important si elles voudraient être une bonne femme de la famille. Si elles ne savent pas comment faire des vêtements, personne ne elles épouseront. Les compétences de tissage sont considérées tels qu’une mesure de la qualité des femmes de La Chi. Les robes sont confectionnées très méticuleuses, attentives, avec couleurs de base, tous semblent juste ses habitants. Ces choses ont fait partie à la création de l’identité culturelle unique, la présentation d’un concept esthétique de La Chi.

Des années récentes, Les robes de style moderne ont été vendus au marché du centre de la commune, mais les habitants de La Chi respectent leur tradition. Ils portent encore leurs vêtements confectionnés dans leur vie quotidienne ou les fêtes, avec la fierté. Elles fabriquent habilement des vêtements et les motifs ornementaux expriment leur création et leurs sentiments d’amour pour ce plateau.

Les fêtes traditionnelles

Il est non seulement le tissage traditionnel, à la saison de récolte du riz, la fête du riz nouveau est aussi un trait culturel intéressant. La période de récolte au village Phung est également l’occasion où les La Chi préparent la fête du riz nouveau. Toutes les familles préparent à faire du riz vert, de l’alcool de «Hoẵng» et des produits traditionnels pour consacrer l’offrandes à Dieux au culte afin de remercier les divinités d’avoir béni leurs travaux champêtres et prier une bonne année familiale, une nouvelle récolte exceptionnelle.

L’alcool de Hoẵng est fait à partir de riz gluant, cuit ensuit refroidit, puis fermenté au même genre de levure traditionnelle comprenant 12 sortes de feuilles de la forêt (Mạc Hầu, Pở Sẩm, Lạc Nỏa Buộc, Pi Pi, Nắng Kề, Sính Cà, Thủ Ối, Nha Nà Ti, Nhàng Cha Nóc Chỉn, Bác Nhài, Nhạc Thào Lâm, Mạc Ượt). Cet alcool est opalescent, fumet sucré et aromatique.

Dans la fête du riz nouveau, il doit y avoir du riz vert, le riz cuit à partir du riz vient d’être récolté sur les rizières en terrasse. Tous les plats sont présentés sur les plateaux comme les offrandes au culte. Ce n’est que lorsque cette fête est terminée que les habitants du village peuvent manger du riz nouveau, sinon, personne ne mangera. D’ailleurs, le gingembre est également un élément indispensable sur les plateaux de cette fête. Parce que, selon la philosophie de La Chi, le gingembre est considéré comme un lien entre le yin et le yang, il est donc un élément indispensable dans tout cérémonie des ethnies de La Chi.

La fête de Khu Cù Tê. On raconte que : Hoang Din Thung était l’ancêtre de La Chi. Sa réincarnation correspond aux mêmes chaînes de montagnes sur lesquelles se situent les villages de La Chi. La fête de Khu Cù Tê de La Chi a une longue histoire. C’est l’occasion pour les membres du clan, de la communauté entière se réunissent et se souviennent des ancêtres, souhaitent une vie prospère et heureuse, contribuent ainsi au maintien et au renforcement de la cohésion sociale et ethnique. Cette fête organise souvent au mois de juillet (calendrier lunaire), se dure habituellement de début juillet jusqu’à mi-juillet.

Comme de telles manières, avec des nombreux autres monuments célèbres à Ha Giang, le village Phung est un endroit qui promet d’apporter des expériences exceptionnelles à tous. Nous pouvons non seulement admirer dans le magnifique paysage naturel, mais nous sommes aussi dans un espace culturel unique, créant une propre empreinte de La Chi sur ce plateau.

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